EXPOSITION à la Galerie des Heures de la cité scolaire ​

Commande photographique initié par le Conseil Général de l’Oise sur les paysages de Jean-Jacques Rousseau en partenariat avec l’association Diaphane, à l’occasion du tricentenaire de sa naissance. Publication d’un ouvrage aux éditions Diaphane en 2012 (texte Jean-Pierre Ferrini), exposition au parc d’Ermenonville, à la galerie La Grange à Montreuil-sur-Brèche, au Musée d’Annecy, au Musée d’Allard (Montbrison) et à Bourgoin-Jallieu.
Chez Jean-Jacques Rousseau l’écriture naît de la promenade, au milieu des rochers et des bois, des montagnes et des lacs. Tout au long des Confessions et des Rêveries, la question du regard est omniprésente. Regard intérieur, tourné vers soi, et regard extérieur qui rencontrent comme une « matière de rêve » le paysage. Rousseau aurait-il donc aimé la photographie qui naît une quarantaine d’années après sa mort ? Aurait-il pratiqué cette forme d’écriture dans la Nature, en plein air, avec la lumière, dont Nicéphore Niepce fut le génial inventeur ? Cheminant en pays rousseauiste avec ma chambre photographique, je me suis attaché au fil de mes promenades à dessiner un écheveau secret tissant une constellation géographique affective : celle qui relie les paysages du Val de Travers en Suisse au sous-bois d’Ermenonville dans l’Oise, les massifs montagneux de la Chartreuse et du Valais aux vallons de Maubec, les miroitements des rivages des lacs alpins au jardin des Charmettes. Le regard fondateur de Rousseau sur le paysage est interrogé sur ses deux versants : esthétique à travers des réminiscences de la peinture française, éthique dans son questionnement très contemporain sur notre rapport à la Nature.

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